Quel bois employer pour fabriquer un arc, quels sont les meilleurs? C’est sans doute la première question que l’on se pose avant d’envisager un premier ou un nouveau projet d’arc !

Dans un texte français du Moyen Age, nous pouvons lire ceci : « Premierement de tous boiz poeult on faire arcs mais les meilleurs sont de yf. »

Dès lors le débat est lancé et, il nous semble, n’est pas prêt de prendre fin…

Néanmoins, même si l’if (taxus baccata) est commun par chez nous (Belgique province du Hainaut), il est difficile de trouver une branche ou un tronc dans lequel il sera possible de réaliser un ou plusieurs arcs.

Ainsi, nous nous tournons très souvent vers d’autres bois que nous allons vous décrire ci-dessous.

Cette liste n’est pas exhaustive bien sûr !

Nous y ajouterons une description des feuilles, du bois, de la facilité de le trouver et également quelques considérations personnelles pour vous guider…

IF commun / européen TAXUS BACCATA

ÉTYMOLOGIE Le mot if remonte à un mot gaulois « ivos »ou « īvos », d'un étymon celtique qui donne aussi Ivin en breton, Ywen en gallois, Eo en irlandais, Yves en français qui désignent tous l’espèce Taxus baccata. LE RECONNAITRE Les feuilles son...

Frêne commun FRAXINUS EXCELSIOR

LE RECONNAITRE Identifiable grâce à sa feuille composée dentée et ses bourgeons noirs. Son fruit (la samare) est accroché en grappes caractéristiques. Essence de lumière, à croissance rapide, il est très résistant au froid, mais craint les gelée...
  1. L’érable plane, acer platanoides

acer platanoides

Moins courant pour la réalisation d’arc, c’est un bois moyennement dense qui résiste bien à la flexion et un peu moins à la compression.

Identifiable à sa feuille palmée (présente sur le drapeau du Canada).

C’est une essence de lumière, préférant des sols riches et pas trop acides. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces.

Attention à ne pas le confondre avec le platane (Platanus hispanica ou acerifolia)…

 

acerpDonnées techniques :

Dureté Janka : 5.250N (mi-dur)

Densité moyenne : 0.64g/cm³

Résistance à la flexion : 110N/mm²

Résistance à la compression : 54N/mm²

Caractéristique particulière : se laisse bien cintrer après étuvage.

 

NOTE :

Yvan  7/10

Fabien 8/10     2 arcs réalisés -peu d’expériences – Un bois facile à travailler, pas trop difficile à trouver, les cernes peu marqués le rendent plus quelconque esthétiquement. Il devrait pouvoir fonctionner jusque 80-100 livres environ en longbow (sans certitude).

 

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  1. Le charme commun, carpinus betulus

carpinus betulus

Il s’agit d’un bois dur qui résiste donc bien à la compression, mais moins bien à la flexion. Il est très blanc, ce qui lui donne une teinte assez caractéristique. Attention donc à respecter la longueur d’arc minimale correspondant à votre allonge.

Identifiable à ses feuilles oblongues doublement dentées, il a l’avantage d’être marcescent (les feuilles de la saison précédente restent accrochées aux rameaux) ce qui est un avantage pour le retrouver en hiver.

Le charme se développe dans les bois, fourrés, haies, sur des sols fertiles et éventuellement sur des sols acides.

 

carpinusDonnées techniques :

Dureté Janka : 7.260N (dur)

Densité moyenne : 0.8g/cm³

Résistance à la flexion : 138N/mm²

Résistance à la compression : 68N/mm²

Caractéristique particulière : difficile à fendre.

 

NOTE :

Yvan  7/10

Fabien ?/10 (aucun arc réalisé)

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  1. Le robinier, faux-acacia ou carouge, robinia pseudoacacia

robinia pseudoacacia

Introduit en France au XVIIe siècle, il ne s’agit pas d’un bois connu dans nos régions au Moyen Age. Nonobstant, il fait de très bons arcs ! Il est très dur et reprend vite sa forme ce qui donne des arcs nerveux. Il a aussi l’avantage d’être imputrescible.

Il est identifiable à ses feuilles composées comportant jusqu’à une vingtaine de folioles ovales (suivant les spécimens observés) et à ses épines présentes sur les drageons et rejets.

 

robiniaDonnées techniques :

Dureté Janka : 7.560N (dur)

Densité moyenne : 0.74g/cm³

Résistance à la flexion : 140N/mm²

Résistance à la compression : 70N/mm²

Caractéristique particulière : résistant aux milieux humides et aux intempéries mais pas imperméable.

 

NOTE :

Yvan  9/10

Fabien 8/10   3 arcs réalisés –expérience limitée – Un bois qui se fend facilement et donc peu agréable à travailler à la plane, difficile à polir (besoin de vernir souvent), presque imperméable (peu adapté à l’huile de lin), assez facile à trouver, la couleur brun-vert et les cernes marqués le rendent très joli. Si le sujet est jeune, le bois sera très blanc. Il devrait pouvoir fonctionner jusque 100-150 livres environ en longbow (peu d’expérience).

 

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  1. Le cornouiller mâle, cornus mas

    cornus mas

L’espèce doit son nom latin au fait que son bois est dur comme la corne (cornu = corne). Cependant, comme ce bois est aussi très flexible, il est un bon candidat pour tout facteur d’arc débutant ou chevronné !

 Ses feuilles sont caduques, opposées, entières, elliptiques et pointues à leur sommet. Elles mesurent de 4 à 10 cm sur 2 à 4 cm de large. Elles ont 3 à 5 paires de nervures. Les feuilles sont légèrement gaufrées, au revers vert sombre et virent au rouge pourpre en automne.

Le cornouiller est abondant dans les lisières forestières et dans les friches évoluant vers la forêt. Il est également présent dans les haies maintenues libres.

 

cornusDonnées techniques :

Dureté Janka : 9.560N (très dur)

Densité moyenne : 0.95g/cm³

Résistance à la flexion : 135N/mm²

Résistance à la compression : 80N/mm²

Caractéristique particulière :


NOTE :

Yvan  9/10

Fabien 8/10    3 arcs réalisés – expérience limitée – Un bois très dur et lourd, assez facile à travailler, assez facile à trouver, mais rare en diamètre supérieur à 6-8cm. Les cernes peu marqués et la couleur blanche le rendent assez quelconque esthétiquement. Il devrait pouvoir fonctionner jusque 100-150 livres en longbow.

 

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  1. Le sureau noir, sambucus nigra

sambucus nigra

Le sureau n’est sans doute pas le meilleur des candidats pour réaliser des arcs. Néanmoins, certains sujets ayant poussé en « milieu hostile » ont des cernes très serrées qui peuvent produire un arc convenable.

Les feuilles d’un vert très foncé sont opposées, composées-pennées, à 5-7 folioles dentées et disposées en éventail.

Cet arbuste peut atteindre 2 à 5 m de haut. Les buissons sont souvent signalés par l’activité intense des bandes d’étourneaux et de grives. Le Sureau se développe en forêts de feuillus, mais aussi sur des décombres où les oiseaux déposent les graines de Sureau. Il s’accommode de tout type de sol bien drainé même calcaire et apprécie un emplacement ensoleillé.

Risque de confusion possible avec le sureau hièble qui se différencie du sureau noir par le fait que la floraison de l’hièble est plus tardive, de juillet à août, ses fruits sont tournés vers le haut et il ne dépasse pas 1,80 m de hauteur.

 

sambucusDonnées techniques :

Dureté Janka : 2.100N (moyenne)

Densité moyenne : 0.55g/cm³

Résistance à la flexion : 106N/mm²

Résistance à la compression : 55N/mm²

 

NOTE :

Yvan  6/10

Fabien ?/10  (aucun arc réalisé)

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  1. Le saule marsault ou saule des chèvres, salix caprea

salix caprea

A ne pas confondre avec les autres saules ! Le saule marsault, bien que peut répandu dans la littérature des facteurs d’arcs, est un arbre intéressant. Assez puissant, il résiste bien à la flexion et à la compression (comparable au frêne). Cependant, les arcs réalisés dans cette essence ont un « suivi de corde » temporaire. Nous corrigerons cet article au besoin.

Ses jeunes branches verdâtres portent des feuilles caduques alternes, de forme ovale et à extrémité pointue. Leur face supérieure ridée est vert sombre, tandis que son autre face est grisâtre et duveteuse. La base du pétiole de ces feuilles comprend souvent deux stipules de taille plus ou moins grande.

Qui dit saule, pense généralement à des arbres ou arbustes des lieux humides, bien souvent  installés au bord des eaux. Là, le saule des chèvres se distingue des autres. C’est une espèce qui aime le soleil (héliophile) à caractère pionnier très affirmé et qui préfère des sols moyennement humides de composition variée (sables, argiles, limons, sols carbonatés…).

 

salixDonnées techniques :

Dureté Janka : 1.920N (moyenne)

Densité moyenne : 0.4g/cm³

Résistance à la flexion : 98 N/mm²

Résistance à la compression : 53 N/mm²

 

NOTE :

Yvan  8/10

Fabien 8/10    4 arcs réalisés. Un bois léger, mais qui ne demande pas d’élargir excessivement l’arc (intéressant), pas trop difficile à travailler, assez facile à trouver et souvent droit. Assez difficile à polir. Les cernes peu marqués le rendent assez quelconque esthétiquement. Il devrait pouvoir fonctionner jusque 70-90 livres en longbow.

 

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  1. Le noisetier commun ou coudrier, corylus avellana

coryllus avellana

Le nom « coudrier » dérive du grec « corus », casque, en raison de l’involucre qui coiffe le fruit. Le nom « Noisetier » est quant à lui apparu au XVIe siècle.

Le nom latin, Corylus avellana, évoque la région montagneuse d’Aveline, en Italie, où abonde le noisetier. Le noisetier serait une des rares espèces de l’ère secondaire (- 70 millions d’années) à avoir survécu jusqu’à nos jours. Le noisetier est un bois très flexible, mais qui résiste mal à la compression (apparition de plis de compression). Encore une fois, ce n’est pas le meilleur des candidats pour un bon arc, mais il reste un bois très facile à trouver !

Les feuilles caduques sont alternes, ont des pétioles courts, sont ovales et larges avec au sommet une pointe. Elles sont bordées d’une double rangée de dents grossières et parfois découpées en lobes. Elles sont vert sombre sur le dessus, et sur le dessous, elles sont plus claires, légèrement duveteuses et à nervures saillantes.

Le noisetier pousse de préférence dans les sous-bois sur une terre relativement fertile, dans les clairières et à la lisière des forêts. Diverses variétés cultivées ont été plantées dans nos parcs et nos jardins.

 

noisetierDonnées techniques :

Dureté Janka : 1.450N (moyenne)

Densité moyenne : 0.55g/cm³

Résistance à la flexion : 142N/mm²

Résistance à la compression : 48N/mm²

 

NOTE :

Yvan  6/10

Fabien 7/10      10-15 arcs réalisés – Un bois léger, et peu résistant à la compression (préférer un ventre plat à l’arc), facile à travailler, très facile à trouver en grand nombre et souvent droit. Diamètre supérieur à 12-15cm difficile à trouver. Assez difficile à polir (finition plus grossière). Les cernes peu marqués le rendent assez quelconque esthétiquement. Nous évitons les puissances supérieures à 60 livres en longbow pour limiter l’apparition de plies de compression, mais certains facteurs d’arcs semble monter jusque 100 livres ou plus (traiter thermiquement le ventre).

 

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  1. Le hêtre commun, fagus sylvatica

 fagus sylvatica 

Le mot « hêtre » est un nom germanique apparu au XIIIe siècle. Le hêtre fait de bons arcs, il est facile à refendre, mais son travail demande un peu de précaution quand il est travaillé à la plane (il est facile d’enlever beaucoup de matière). Testé dans un design de longbow et flatbow.

Beaucoup de longbows « machines » sont réalisés en hêtre sans se soucier des cernes ni du sens du bois…

Les feuilles caduques mesurent environ 9 cm. Elles sont disposées de manière alterne et distique (disposé de part et d’autre de la tige, dans un même plan). Elles sont pétiolées, ovales, à bords pubescents et ondulés. Elles ont une couleur vert brillant sur le dessus.

Il fait partie des essences dominantes et constitue environ 10 % des forêts. Son aspect varie selon le traitement forestier.

 

fagusDonnées techniques :

Dureté Janka : 6.460N (dur)

Densité moyenne : 0.71g/cm³

Résistance à la flexion : 107N/mm²

Résistance à la compression : 58N/mm²

Caractéristique particulière : bois fissile, se laisse bien cintrer après étuvage.

 

NOTE :

Yvan  8/10

Fabien ?/10   (aucun arc réalisé)

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  1. Le chêne pédonculé, quercus robur

 quercus robur 

C’est le chêne de nos forêts d’Europe. Du latin Quercus, qui proviendrait du celte « kaerquez », « bel arbre ».
Le latin robur (attribué en taxinomie au Chêne pédonculé) se traduit « rouvre ». C’est un faux ami car le Chêne rouvre n’est pas le Quercus robur !

Il est très facile à trouver et à reconnaître.

Il fait de bons arcs et reste facile à travailler. Il résiste très bien à la compression, cependant, de l’expérience d’archers chevronnés, il est assez mou à la décoche.

Ses feuilles, alternes, sont plus ou moins profondément lobées. Elles sont casduques et alternes. Elles ont en général une plus grande largeur vers le tiers supérieur du limbe.

C’est essentiellement un arbre de l’étage collinéen (plaines et collines) et de la base de l’étage montagnard, il ne monte pas au-delà de 1300 m d’altitude.

 

quercusDonnées techniques :

Dureté Janka : 4.980N (mi-dur)

Densité moyenne : 0.7g/cm³

Résistance à la flexion : 97N/mm²

Résistance à la compression : 58N/mm²

Caractéristique particulière : risque de corrosion des métaux ferreux en milieu humide.

 

NOTE :

Yvan  9/10

Fabien 8-9/10      1 arc réalisé –expérience lacunaire – Un bois lourd et résistant, assez facile à travailler et pas trop difficile à trouver et joli une fois passé à l’huile de lin !

 

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  1. Le châtaignier commun, castanea sativa

castanea sativa
Le châtaignier était surnommé « gland de Zeus » chez les Grecs. Tout comme le noisetier, le châtaignier n’est pas le bois d’arc idéal. En effet, il est peu puissant et assez lent !

Ses feuilles alternes, longues de 20 cm, pétiolées, coriaces, à grosses dents pointues sont très caractéristiques. À l’automne, les feuilles passent par un joli jaune, éphémère, qui vire rapidement au brun. Comme chez les autres Fagacées (chêne, hêtre), les feuilles de châtaignier restent sur l’arbre une partie de l’hiver.

Essence de lumière ou de demi-ombre. Les jeunes châtaigniers préfèrent l’ombre. Il craint le grand froid et n’apprécie pas les terrains calcaires. Il se contente de sols pauvres, acides ou sableux. Il se plaît en Bretagne ou dans le Massif central. Il couvre 1,5% de nos forêts.

 

castaneaDonnées techniques :

Dureté Janka : 3.010N (moyenne)

Densité moyenne : 0.59g/cm³

Résistance à la flexion : 71N/mm²

Résistance à la compression : 46N/mm²

Caractéristique particulière : risque de corrosion des métaux ferreux en milieu humide.


NOTE :

Yvan  6/10

Fabien 6-7/10     1 arc réalisé –expérience lacunaire – Un bois léger qui demande un arc assez large, facile à travailler, pas trop difficile à trouver. Assez difficile à polir (finition plus grossière). Les cernes peu marqués le rendent assez quelconque esthétiquement.

 

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  1. D’autres bois intéressants !

    Voici une liste des bois d’arcs que nous n’avons pas testés mais qui sont reconnus par d’autres facteurs d’arcs.

    Au fur et à mesure de nos tests, nous les transfèrerons vers l’autre liste.

     

    Abricotier, Prunus armeniaca, Rosaceae
    Alisier blanc, Sorbus aria, Rosaceae
    Alisier domestique ou Cormier, Sorbus domestica, Rosaceae
    Alisier torminal, Sorbus torminalis, Rosaceae
    Aubépine, Crataegus monogyna/ Crataegus laeviagata, , Rosaceae
    Bouleau pubescent, Betula pubescens, Betulaceae
    Cerisier des oiseaux, Prunus avium, Rosaceae
    Chêne vert, ou chêne yeuse, Quercus ilex, Fagaceae
    Chêneliège, Quercus suber, Fagaceae
    Citronnier, Citrus limon, Rosaceae
    Cytise aubour, Laburnum anagyroides, Viciaceae
    Cyprès commun, Cupressus sempervirens, Cupressaceae
    Erable champêtre, Acer campestre, Aceraceae
    Erable de Montpellier, Acer monspesulanum, Aceraceae
    Erable negundo, acer negundo, Aceracea
    Erable opulifolium, Acer opalus, Aceraceae
    Erable sycomore ou Faux Platane, Acer pseudoplatanus, Aceraceae
    Frêne à fleurs, Fraxinus Ornus, Oleaceae
    Genévrier commun,juniper, Juniperus communis, Cupressaceae
    Merisier commun, Prunus avium, Rosaceae
    Merisier à grappes, Prunus padus, Rosaceae
    Micocoulier, Celtis australis, Ulmaceae
    Mûrier rouge, Morus rubra, Moraceae
    Noyer commun, Juglans regia, Juglandaceae
    Oranger des osages, Maclura pomifera, Moraceae
    Oranger, Citrus sinensis, Rosaceae
    Orme des montagnes, Ulmus glabra, Ulmaceae
    Orme champêtre, Ulmus minor ou campestris, Ulmaceae
    Orme diffus, lisse ou pédonculé, Ulmus laevis, Ulmaceae
    Ostryer charmehoublon, Ostrya carpinifolia, Betulaceae
    Platane à feuilles d’érable, Platanus hispanica, Platanaceae
    Poirier commun, Pyrus communis, Rosaceae
    Pommier sauvage d’Europe, Malus sylvestris, Rosaceae
    Prunier sauvage ou myrobolan, Prunus cerasifera, Rosaceae
    Prunellier ou Epine noire, Prunus spinosa, Rosaceae
    Sorbier des oiseleurs, Sorbus aucuparia, Rosaceae
    Troène de Virginie, Ligustrum lucidum Oleaceae

    Mais où trouver ce bois qui me fait tant rêver?

    Deux circuits s’offrent à vous : acheter ou récupérer.

    Si vous vous décidez pour la première solution, en cherchant un peu sur internet (google est votre ami), vous trouverez des sites qui vendent des bois déjà secs et prêts à être travaillés (bow stave en anglais).

    Dans les scieries, il est également possible de se procurer moyennant une faible somme d’argent, des troncs de faible diamètre qui sont souvent destinés au bois de chauffage.

    Pourtant, vous devez être bien conscient que rien ne vous garantit la réussite de votre projet ! Avec le temps, ça s’améliorera un peu vous verrez… Ainsi, si vous achetez un morceau d’oranger des osages à 150€ frais de port inclus, rien ne vous garantit d’obtenir autre chose que du bois de chauffage…

     

    La deuxième solution, nous semble la meilleure au sein de la compagnie, puisque nous n’avons jamais (à ma connaissance) acheté de bois pour réaliser nos arcs.

    En effet, si vous tendez l’oreille autour de vous à la fin novembre et à la mi-mai, beaucoup de gens font un peu de nettoyage dans leur jardin et de nombreux arbres sont disponibles à la récupération ! D’autant plus si vous avez la possibilité et le matériel pour venir le couper et l’emporter.

    Il est également possible de négocier un accord avec des entrepreneurs de parcs et jardins ou des gardes forestiers.

    Vous serez sans doute tenté à un moment ou à un autre de vous arrêter sur le bas-côté pour couper un arbre repéré lors d’une promenade ou sur le chemin du travail. Soyez vigilant car cela est assez mal vu et une amende peut vous être infligée pour dégradation…

     

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    Texte : Yvan Houssin (sauf indication contraire)

CC BY-NC-SA 4.0